La législation réglementant l’utilisation de la reconnaissance faciale est entrée en vigueur dans l’état de Washington, aux Etats-Unis. Cette loi, qui a été accueillie positivement par les entreprises Amazon et Microsoft, prévoit notamment que les organismes publics rendent compte de leur utilisation de ces technologies et en testent l’équité et la précision. Elle oblige également les services de police à obtenir un mandat avant de les utiliser dans le cadre de leurs enquêtes, sauf en cas d’urgence.
La législation réglementant l’utilisation de la reconnaissance faciale dans l’état de Washington prévoit que les organismes publics doivent rendre compte de leur utilisation de ces technologies et en tester l’équité et la précision. Ces mesures visent à répondre aux accusations de biais racistes dont ces technologies font régulièrement l’objet.
En plus de rendre compte de leur utilisation de la reconnaissance faciale, les services de police devront obtenir un mandat avant de l’utiliser dans le cadre de leurs enquêtes, sauf en cas d’urgence. Si une entité publique utilise ces technologies pour prendre des décisions entraînant des effets juridiques, elle devra s’assurer qu’un humain examine les résultats.
Bien que cette législation représente une avancée importante, certaines associations de protection des libertés civiles souhaitent un moratoire sur l’utilisation de la reconnaissance faciale. Jennifer Lee, qui dirige l’ACLU du Washington Technology and Liberty Project, a déclaré que son organisation continuera à faire pression pour un moratoire afin de donner aux communautés historiquement ciblées et marginalisées la possibilité de décider non seulement comment la technologie doit être utilisée, mais également si elle doit vraiment être employée. Ce mouvement d’opposition à la reconnaissance faciale est également présent sur les campus américains, où l’association Fight for the Future et le groupe étudiant Students for Sensible Drug Policy ont lancé une campagne contre son utilisation dans les universités du pays.