Le coronavirus a accru les risques en matière de cybersécurité, notamment avec l’augmentation de la pratique du télétravail et de l’intérêt des hackers pour la pandémie. Selon la Secrétaire générale adjointe aux affaires de désarmement des Nations Unies, Izumi Nakamitsu, il y a un risque accru d’attaques sur les organisations de santé et les centres de recherche médicale à travers le monde. Elle a également mentionné une augmentation de 600% des tentatives de phishing depuis le début de l’épidémie et a souligné qu’une cyberattaque se produit maintenant toutes les 39 secondes dans le monde.
Plusieurs sociétés de cybersécurité ont également alerté sur les risques liés à la pandémie, notamment l’unité 42 de Palo Alto Networks qui a indiqué que les cybercriminels cibleraient les organisations en première ligne face à la pandémie.
Des entités de recherche de défense et plusieurs hôpitaux ont déjà été ciblés, alors qu’ils ont d’autres préoccupations plus urgentes.
Le ciblage du secteur de la santé n’est malheureusement pas nouveau et une augmentation avait déjà été observée en 2019 en raison du sous-financement de la sécurité informatique dans de nombreux établissements. La situation actuelle met en lumière la nécessité de renforcer la cybersécurité, notamment dans le secteur de la santé. Selon Izumi Nakamitsu, environ 90 pays ne font pas assez en matière de cybersécurité selon les critères établis par les experts. Il est essentiel de prendre cette question au sérieux pour protéger les organisations et les individus contre les risques de cyberattaque.