Pour améliorer le fonctionnement des applications de contact tracing développées par les États membres de l’Union Européenne, la Commission Européenne lance une passerelle qui rendra ces applications interopérables. Ainsi, un utilisateur de l’application allemande pourra être alerté s’il a été exposé à un utilisateur de l’application italienne qui a été testé positif. Toutefois, l’intégration de l’application française, qui utilise un protocole centralisé différent de la solution proposée par Apple et Google, est incertaine.
Les applications de contact tracing permettent aux utilisateurs d’être alertés s’ils ont été exposés à une personne qui a été testée positive à la COVID-19. Ces contacts sont enregistrés grâce aux smartphones des utilisateurs en utilisant le signal Bluetooth. La plupart des pays ont opté pour un protocole proposé par Apple et Google.
L’objectif de la passerelle lancée par la Commission Européenne est que si, par exemple, un utilisateur de l’application allemande a eu un contact avec un utilisateur de l’application italienne qui a été testé positif, celui-ci puisse recevoir une alerte. La passerelle sera d’abord déployée sur un premier groupe d’applications, celles de l’Allemagne, de l’Irlande et de l’Italie, qui totalisent actuellement une trentaine de millions de téléchargements. Un second groupe inclut les applications de la République Tchèque, du Danemark, de la Lettonie et de l’Espagne.
L’intégration de l’application française, qui utilise un protocole centralisé, est incertaine. La Commission Européenne analyse actuellement des solutions qui permettraient d’inclure cette application dans la passerelle. La Commission Européenne lance une passerelle pour rendre les applications de contact tracing des États membres de l’Union Européenne interopérables. Cette passerelle permettra à un utilisateur de l’application allemande par exemple, d’être alerté s’il a été exposé à un utilisateur de l’application italienne qui a été testé positif.
La passerelle sera d’abord déployée sur un premier groupe d’applications, celles de l’Allemagne, de l’Irlande et de l’Italie, puis sur un second groupe incluant la République Tchèque, le Danemark, la Lettonie et l’Espagne. L’intégration de l’application française, qui utilise un protocole centralisé, est incertaine mais la Commission Européenne analyse actuellement des solutions pour inclure cette application dans la passerelle.
Malgré tout, l’efficacité des applications de contact tracing est mise en doute car elles nécessitent que les utilisateurs soient tous connectés et que leur smartphone soit allumé pour être efficaces.