Depuis quelques années, l’utilisation de puces sous-cutanées pour surveiller la productivité des salariés est devenue une réalité pour certains travailleurs aux États-Unis. Pour éviter les dérives potentielles de cette technologie, des parlementaires du Michigan souhaitent faire voter une loi qui interdirait l’implantation de ces puces RFID sans l’accord de l’employé concerné. Si cette loi est adoptée, le Michigan sera le treizième État américain à réglementer l’usage de ces puces sous-cutanées.
Selon les élus du Michigan, il s’agit avant tout de respecter la vie privée des salariés. La députée Bronna Kahle a déclaré: « Il est important que les pourvoyeurs d’emplois du Michigan équilibrent les intérêts de l’entreprise avec les attentes de leurs employés en matière de vie privée ».
Ifeoma Ajunwa, professeure de droit du travail à l’Université Cornell, a expliqué que l’utilisation de ces puces sous-cutanées est déjà une réalité pour certains salariés aux États-Unis.
Il sera intéressant de suivre l’évolution dans le temps du recours à ces systèmes et de voir si d’autres États suivront le Michigan en réglementant l’utilisation des puces sous-cutanées dans les entreprises. Il apparaît que l’utilisation de puces sous-cutanées pour surveiller les salariés suscite de nombreuses inquiétudes en raison de ses dérives potentielles en matière de vie privée et de liberté individuelle.
Ainsi, de plus en plus d’États aux États-Unis ont décidé de réglementer l’utilisation de ces dispositifs, et le Michigan pourrait bientôt devenir le treizième état à le faire. Cependant, il reste à voir si l’utilisation de ces puces se développera réellement dans les entreprises ou si cela n’est qu’une simple tendance médiatique.