Afin de lutter contre les cyberattaques de plus en plus fréquentes contre les collectivités territoriales, un Label « ville cyber responsable » sera mis en place à partir de l’année prochaine par le GIP Cybermalveillance. Ce label distinguera les collectivités ayant mis en place un plan d’action pour renforcer leur cybersécurité.
Etat des lieux des cyberattaques touchant les collectivités
Selon l’Anssi, les cyberattaques ont représenté 20 % des victimes de rançongiciels en 2020. Le Clusif indique également que 30 % des conseils territoriaux et des villes ont été touchés par des attaques par rançongiciels en 2020.
Les mesures mises en place pour obtenir le Label « ville cyber responsable »
Le label sera officiellement lancé début 2022 et sera attribué aux collectivités qui ont pris des mesures pour renforcer leur cybersécurité. Cela inclut la désignation d’un « cyber champion » comme référent en cybersécurité, qui ne doit pas être ni le maire ni le DSI. Les collectivités devront également remplir un questionnaire « Immunité cyber » pour évaluer les mesures de sécurité mises en place sur leur territoire et mettre en place un plan d’action et de sensibilisation.
La sécurisation des collectivités territoriales
L’Etat a débloqué un budget de 60 millions d’euros dans le cadre du plan Cybersécurité lancé en début d’année pour sécuriser les collectivités territoriales. La plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr, lancée en 2017 par l’Anssi et le ministère de l’Intérieur, aide les victimes de cyberattaques en les mettant en contact avec des experts de la cybersécurité et en menant des campagnes de sensibilisation. Elle travaille également à la création d’un Observatoire national de la menace et du risque numérique.
Le label « ville cyber responsable » sera mis en place début 2022 pour récompenser les collectivités territoriales ayant mis en place des mesures de cybersécurité et sensibilisé les acteurs locaux pour lutter contre les cybermenaces. Cela fait partie d’un plan de sécurisation des collectivités territoriales financé par l’Etat et soutenu par la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr.