La défiance envers la 5G est particulièrement forte en France, et un récent reportage de Bloomberg révèle que des employés d’Orange ont demandé à plusieurs reprises à la direction d’arrêter le déploiement de la 5G entre début 2019 et début 2020.
Selon ces employés, le déploiement de la 5G ne profiterait pas vraiment aux opérateurs et serait catastrophique pour l’environnement, bénéficiant principalement aux GAFA et aux constructeurs de smartphones.
Les employés d’Orange soulignent les risques pour l’environnement associés au déploiement de la 5G, qui sont similaires à ceux avancés par un mouvement sociétal anti-5G en France.
En décembre 2020, le Haut Conseil pour le Climat (HCC) a indiqué que « l’incertitude est grande quant aux potentiels effets du déploiement de la 5G » et que cette technologie « est susceptible d’augmenter significativement » l’empreinte carbone du numérique, estimant que son déploiement pourrait augmenter l’empreinte carbone du numérique de 2,7 à 6,7 Mt éqCO2.
Malgré ces préoccupations, Orange a raflé le plus grand nombre de blocs de fréquences lors des dernières enchères pour un montant total de 854 millions d’euros et a déjà lancé ses forfaits 5G dans certaines communes de France, ce qui lui vaut une attaque en justice pour pratiques commerciales trompeuses. En réponse à l’enquête de Bloomberg, Orange a déclaré réaffirmer « l’importance de la technologie 5G pour la compétitivité du pays et son utilité majeure pour accélérer la transition environnementale ».
Des employés d’Orange ont exprimé leur doute sur la rentabilité et l’impact écologique de la 5G, bien que l’entreprise ait misé sur cette technologie en achetant un grand nombre de blocs de fréquences et en lançant ses forfaits 5G dans certaines communes de France. Le HCC a également mis en lumière l’incertitude quant aux effets potentiels du déploiement de la 5G et sa capacité à augmenter significativement l’empreinte carbone du numérique.