Comment améliorer son référencement pour les mobiles ?
L’index mobile-first, nouvelle référence pour Google
Le mobile a devancé le desktop et la tablette en matière de navigation sur le web. Il représente à présent près de 60% de la navigation web, ce qui signifie que 60% des internautes effectuent désormais leurs recherches en ligne depuis un mobile. Et ce résultat devrait encore s’accentuer dans les années à venir. Il n’est donc pas étonnant que Google en profite pour surfer sur cette tendance.
Google a récemment annoncé qu’il se baserait désormais sur l’index mobile-first pour classer les résultats de recherche.
Que signifie cette tendance ?
La référence pour le moteur de recherche Google sera désormais la version mobile des pages web pour le positionnement des résultats dans la page de résultats (SERP). Et même si vous effectuez votre recherche depuis votre ordinateur, vous obtiendrez des résultats basés sur des versions mobiles.
Qu’est-ce que ça change ?
Pour l’internaute qui effectue sa recherche, pas grand-chose. Il aura toujours accès aux résultats de sa requête de la même façon. En revanche, pour les concepteurs de site web, ils devront veiller à optimiser leurs pages sur mobile, pour glaner les lauriers de Google.
L’index mobile-first c’est pour quand ?
La conversion a déjà commencé. Dès fin mars 2018, l’index mobile-first a commencé à être testé et mis en place sur plusieurs sites. Son déploiement s’opère cependant de manière progressive.
Comment se préparer à la révolution de l’index mobile-first ?
L’index mobile-first ayant déjà entamé sa propagation, la question à se poser est la suivante : comment s’y préparer au mieux afin d’éviter de voir ses pages déclassées par Big G ? Sur son blog, Brian Dean vous donne quelques repères pour rester dans la course aux clics.
Un contenu mobile et desktop raccords
Qu’il soit consulté depuis un ordinateur ou depuis un smartphone, le contenu d’un site doit être cohérent. Le blogueur SEO vous déconseille d’en cacher une partie dans des déroulants sur version mobile. L’intégralité de votre contenu web doit être affiché comme vous le feriez sur une page web classique. Il doit être facilement accessible.
Pourquoi ? Parce que vous risquez de voir une partie de votre article complètement ignorée par Google, qui va tout simplement zapper les morceaux de texte dissimulés sous un encart ou une bannière déroulante. Tout ce que vous montreriez sur la version desktop de votre page doit également être mis en avant sur votre page mobile.
Une version mobile « responsive web design »
Développé par le web designer Ethan Marcotte en 2010, le terme responsive décrit le moyen technique par lequel un site web s’adapte aux dimensions de l’écran de l’utilisateur. Peu importe l’appareil qu’il utilise, grâce à cette méthode, l’internaute est capable de naviguer sur la page sans accroc.
Il est donc inutile de créer deux versions de votre site, une version desktop et une version mobile : une seule version suffit et est capable de se fondre aux dimensions de n’importe quel appareil.
Un site mobile-friendly
Google accorde beaucoup d’importance à l’expérience de l’utilisateur. Si votre site n’est pas agréable à utiliser sur mobile, vous risquez de perdre des internautes, et donc des points auprès de Google. Ainsi, il est essentiel d’optimiser votre site pour les smartphones, afin de plaire et de convenir aux exigences de l’index mobile-first.
Comment savoir si mon site est adapté au mobile ?
Rien de plus simple. Il existe plusieurs outils pour mesurer la côte « mobile-friendly » d’un site :
- Le bien nommé Mobile-Friendly Test Tool de Google. Il suffit d’y entrer l’adresse URL du site web que vous souhaitez tester. Si votre site a des lacunes, l’outil vous donnera quelques pistes pour l’améliorer.
- Le Mobile Usability Report, qui mesure l’ergonomie de votre site sur smartphone. Il vous indique quelles sont les pages de votre site bien optimisées sur mobile, et celles qui ne le sont pas, puis vous donne des conseils sur la façon de régler le problème.
Avec ces quelques astuces, vous avez désormais les clés pour appréhender au mieux la transition vers l’indexation mobile-first, qui risque bien d’être la norme durant de nombreuses années.